L’année 2020 touche à sa fin !
Après des semaines d’entraînements intensives, les Figaro Bénéteau Skipper Macif sont désormais au sec dans leur hangar flambant neuf à Concarneau. Retour sur les semaines passées et le programme hivernal de Pierre Quiroga.

Si la dernière épreuve de la saison – La Le Havre AllmerCup – n’a pas été maintenue au calendrier, Pierre Quiroga s’est néanmoins activé en coulisses. Quelques jours de repos à l’issue de La Solitaire du Figaro fin septembre ont suffi au Skipper Macif 2019 avant de se remettre en selle. L’occasion de profiter d’une petite échappatoire au grand air durant cette période sanitaire particulière. « Je ne suis pas resté longtemps en confinement à la maison ! J’ai la chance de poursuivre mon activité de skipper professionnel donc j’ai continué à faire du bateau comme d’habitude ».
Un programme automnal dense où les navigations en Bretagne se sont enchainées. Objectif : travailler les axes repérés durant la saison. Fort de ces cinq années sur le circuit, Pierre a désormais une bonne connaissance de lui-même et applique une méthode bien à lui : « Mon fonctionnement est plutôt atypique selon d’autres marins. Je suis un adepte des sorties très courtes où j’ai défini des angles d’entraînement très ciblés en amont. ». D’autant plus que les longues nuits froides de novembre ne sont pas les conditions rêvées pour naviguer, comme on peut l’imaginer…
Outre ses entraînements en solitaire, Pierre saisit la force du collectif et de l’importance de s’entourer intelligemment. Il fait ainsi appel à de nouveaux profils pour s’enrichir de l’expérience d’experts qui interviennent sur un objectif spécifique :
- Quentin Ponroy de Northsails pour les voiles,
- Tanguy Leglatin pour les réglages dynamiques,
- Christopher Pratt pour le routage et la vie à bord.

D’ici là Pierre Quiroga mettra à profit son temps libre pour avancer sur des aspects moins épanouissants mais ô combien formateurs dans la gestion de projet : la comptabilité et l’administratif.
Sans oublier que la performance en mer se joue en partie à terre !
- D’une part avec la formation sur des logiciels de routage. Adrena est un outil indispensable pour ce sport où le support monotype met en valeur les qualités du marin et notamment sa tactique et sa stratégie.
- D’autre part avec la préparation physique grâce à des exercices de renforcement musculaire et des sports de glisse : « Le Figaro est un bateau exigeant qui nécessite une bonne condition physique donc je vais m’astreindre à des séances régulières pour rester solide. Ensuite, j’ai les sports « plaisir », de glisse où je peux passer du temps sur l’eau : le kite-surf et le moth à foil. En ce moment je suis aussi branché wing-surf, je me suis acheté un nouveau jouet. ».
Enfin et surtout, il s’agira bien entendu de s’accorder un repos mérité pour revenir en forme en 2021.
« Je vais rentrer dans le Sud pour passer du temps en famille. Et en fonction des annonces gouvernementales, j’aimerais organiser un voyage au soleil… »